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Randi, James

Nom à la naissance : Zwinge, Randall James Hamilton

Nom de scène : Prince Ibis / The Great Randall / The Great Randi / The Amazing Randi

Naissance : 7 août 1928

Lieu de naissance : Toronto, Canada

Décès : 20 octobre 2020

Intronisation au Conservatoire : 22 avril 2024

Catégorie de magie pratiquée : close-up / évasion / illusion

Réalisations : 

  1. James Randi Educational Foundation - 1996 à 2022

  2. 9 ouvrages sur les phénomènes paranormaux

  3. Special Fellowship - 1986 (Academy of Magical Arts)

  4. Lifetime Achievement Fellowship - 2011 (Academy of Magical Arts)

Biographie

James Randi est né à Toronto, Canada, le 7 août 1928 de George Randall et Marie Alice Zwinge. Identifié très tôt comme un enfant prodige, il sèche fréquemment l’école pour fréquenter la bibliothèque publique, les musées et les spectacles en matinée du théâtre local. C’est à 12 ans, alors qu’il assiste au spectacle de Harry Blackstone Sr, que Randi devient accroc à la magie. Constatant qu'il peut gagner beaucoup d'argent en faisant de la magie lors des fêtes d'anniversaire d'enfants, Randi se joint au Hat & Rabbit Club de Toronto en tant que membre junior. À 17 ans, il abandonne ses études secondaires pour joindre un carnaval ambulant, travaillant comme magicien et mentaliste sous le nom de Prince Ibis.


Il débarque aux États-Unis en 1948 et prends le nom de scène The Amazing Randi. Il devient célèbre pour ses cascades de type Houdini, comme se libérer d'un cercueil sous la surface de l’eau ou d'une camisole de force suspendue au-dessus des chutes du Niagara.


En 1954, alors qu’il donne un spectacle à Salaberry-de-Valleyfield, au Québec, Randi est mis au défi par des policiers de se débarrasser de leurs menottes. Ce qu’il fait facilement. Il est par la suite emmené au commissariat et placé dans une cellule d’où il s’échappe sans problème. Le journal local titre «Randi cause tout un émoi en s’évadant de la prison de Valleyfield sans aide.» Il n’a que 26 ans.


Au cours des décennies suivantes, Randi va connaître une carrière florissante dans les boîtes de nuit et à la télévision, mais après avoir entendu de plus en plus de personnes dirent qu’ils avaient dilapidé leurs économies en essayant de retrouver, en vain, des proches décédés, Randi a commencé à enquêter sur toutes sortes d'allégations psychiques et paranormales. Ses cibles étaient les gens qui usaient de ruses pour escroquer le public.


En 1964, Randi a commencé à offrir un prix en espèces de 1 000 $ à tout médium qui réussirait les tests qu'il avait lui-même conçus. La somme proposée a été portée à 10 000 dollars pendant quelques années et a finalement atteint 1 million de dollars, gérés par le James Randi Educational Fondation (JREF). Il serait remis à tout demandeur capable de démontrer avec succès une capacité psychique, surnaturelle ou paranormale dans des conditions de test convenues à la fois par le testeur et par JREF. Le prix n'a jamais été réclamé et l'offre a pris fin en 2015.


Randi est devenu une figure de proue du mouvement sceptique, à travers des livres, des programmes télévisés et d'autres apparitions dans les médias contestant les affirmations des médiums, des parapsychologues et des praticiens de médecine alternative et en réalisant des coups médiatiques pour dénoncer les charlatans.


Projet Alpha

En 1980, Randi persuade deux adolescents intéressés par la magie de scène, Michael Edwards et Steven Shaw, de se faire passer pour des sujets maîtrisant la courbure du métal pour un programme expérimental sur la psychokinésie mené au Laboratoire McDonnell de recherche psychique de l'Université de Washington. L'objectif final était de faire tester les deux sujets par des laboratoires parapsychologiques du monde entier, afin de discréditer la parapsychologie en tant qu'entreprise scientifique. Les deux hommes ont réussi à tromper les enquêteurs lors des premières expériences, mais leurs capacités ont diminué à mesure que les protocoles se resserraient. Aucun article universitaire affirmant des résultats positifs n’a jamais été publié.


En 1986, Randi rencontre son partenaire de vie Deyvi Orangel Peña Arteag (également connu sous le nom de José Alvarez) alors que ce dernier a 24 ans et qu’il est étudiant en art. En 2011, Peña est arrêté, s'étant révélé être un réfugié furtif de l'homophobie au Venezuela plutôt qu'un Américain comme il le prétendait, et utilisant faussement le nom de « José Alvarez ». Accusé d'usurpation d'identité, Peña encourt dix ans de prison et l'expulsion vers son pays d'origine. Cependant, une campagne de lettres lancée par lui et de nombreux amis de Randi dans le monde de l’art et du scepticisme a persuadé le tribunal d’alléger les accusations et de permettre à Peña de rester aux États-Unis. Lui et Randi se sont mariés en 2013.


Randi a reçu de nombreux prix d'organisations sceptiques, humanistes et athées pour son travail sur le scepticisme, ainsi que de nombreux prix de diverses organisations de magiciens pour ses contributions au domaine de la prestidigitation. Ils comprennent le prix Lifetime Achievement de l'American Humanist Association en 2012, une bourse MacArthur et un doctorat honorifique de l'Université d’Indianapolis.


Randi a pris sa retraite en 2015 et jusqu'à sa mort en 2020, a continué à vivre avec Peña en Floride, donnant des conférences occasionnelles.

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